Candidats à la présidentielle : Réponse de Debout la République

Réponse reçue par mail de Nicolas DUPONT-AIGNAN candidat à l’élection présidentielle au titre du parti « Debout la République »

 » Messieurs Je réponds à votre courrier avec un retard dont je vous prie de m’excuser.
Il a pour autant retenu toute mon attention. 
Tout mon plaidoyer et toute ma candidature consistent, vous le savez, en une volonté de restaurer la puissance publique comme outil de commande et de contrôle sur l’économie, mais plus généralement sur les grands choix qui s’imposent à nous. 
Pour le domaine de la recherche, mes propositions visent précisément à redonner au pôle public toute sa place et toute son ambition. La présence de scientifiques non-médecins au sein des centres hospitaliers universitaires et au-delà dans certains centres hospitaliers régionaux et généraux ne peut qu’apporter une dimension supplémentaire à ces établissements. 
La recherche clinique y reste un domaine encore trop peu développé et beaucoup trop dépendante des financements des industries du médicament et des technologies médicales, constat qui n’enlève rien à la nécessité d’un partenariat public-privé dynamique et mutuellement profitable. Encore faut-il que la recherche publique soit en mesure d’y faire jeu égal, ce qui est loin d’être le cas. 
La plus grande autonomie des Universités et de toutes les structures de recherche dans le choix de leurs collaborateurs, nécessaire pour y introduire émulation, dynamisme et créativité, ne doit pas être confondue reconnaissance des qualifications et un moins-disant au niveau des rémunérations. Je ne vois dès lors aucune raison, à responsabilité égale, à une différence de reconnaissance au niveau des grades et des rémunérations entre des structures de recherche publique et des centres hospitaliers universitaires. 
D’une manière plus générale, nous devons redonner à nos scientifiques et nos chercheurs des espoirs de carrière et de rémunération qui les détournent de la tentation du départ à l’étranger. 
 Sans me prononcer sur les détails des mesures à mettre en œuvre, qui relèvent d’une négociation plus fine aux niveaux ministériels, je ne peut donc qu’appuyer votre démarche que je m’engage à soutenir à l’avenir aussi bien dans ma candidature à l’élection présidentielle qu’au niveau parlementaire. 
En espérant répondre à vos préoccupations et en restant à votre écoute, je vous prie de croire, Messieurs, à ma très sincère considération. « 
Nicolas DUPONT-AIGNAN
 Candidat à la présidence de la République
 Député de l’Essonne – Maire de Yerres

Candidats à la présidentielle : Réponse du Front de Gauche

Réponse reçu par courrier de M. Thomas MARRONNIER – Responsable Courrier – du «  Front de Gauche  » suite au courrier adressé à M. Jean-Luc MELENCHON.

Messieurs, Je vous prie de bien vouloir trouver jointes les réponses du Front de Gauche de la santé à votre interpellation.
Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes salutations sincères

« Réponses  du Front de Gauche de la santé.

Vous  interpelez le Front de Gauche sur les conditions de travail des docteurs en Sciences travaillant dans la Fonction Publique Hospitalière.

Nous tenons tout d’abord à vous préciser que nous proposons une vraie réforme de la reconnaissance des formations professionnel-le-s et universitaires.

Il est indispensable que les efforts faits dans le cadre de la formation initiale ou continue soient reconnus à leur juste niveau dans les classifications et rémunérations. Cela nécessite une nouvelle et profonde rénovation des grilles de rémunérations de la fonction publique. Il faut donc engager une négociation avec les organisations syndicales représentatives qui devra se conclure par un accord majoritaire pour prendre en compte ces compétences et niveaux de qualifications.

Dans ce cadre, une formation de Doctorat doit avoir un niveau de reconnaissance supérieur à celle d’une formation de niveau Master.

Au delà des dénominations des postes (ingénieurs, etc.) il est indispensable que les grilles de rémunérations intègrent les différentes situations induites par le niveau de la qualification acquise.

Il nous semble utile de rappeler que nous nous prononçons clairement pour une augmentation du SMIC à 1700 € avec une répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires et de rémunération ».

Lettres aux candidats à l’élection présidentielle

Dans le prolongement des courriers adressés :

– aux Directeurs Généraux des Agences Régionales de Santé ;

– aux Directeurs Généraux des CHU ;
– aux Directeurs des Ressources Humaines des CHU ;
– aux Directeurs des Directions de la Recherche Clinique et Investigation des CHU ;

– aux 348 Sénateurs ;
– et 577 Députés ;
le S.N.S.H. vient d’écrire un courrier à M. François SAUVADET – Ministre de la Fonction Publique – et à M. Xavier BERTRAND – Ministre du Travail de l’Emploi et de la Santé.

Parallèlement nous avons sollicité les avis et propositions des candidats à l’élection présidentielle d’avril/mai 2012.

Nous les avons interrogés entre autre sur leurs positions et propositions qu’ils seraient amenés à faire en vue d’améliorer les conditions de recrutement et de rémunération des Docteurs en Sciences de la Fonction Publique Hospitalière.

Nous ne manquerons pas de vous communiquer les avis et propositions des uns ou des autres en fonction des retours que nous aurons.
Plus que jamais, créons un réel esprit de corps.
Adhérez et faites adhérer au S.N.S.H.

Lettres au Sénateurs et Députés

Le SNSH vient d’adresser aux Sénateurs et Députés un courrier ainsi que les résultats du sondage national 2011.

« ‘Madame la Sénatrice, 
Monsieur le Sénateur, 
Madame la Député, 
Monsieur le Député, 

 Nous vous annoncions dernièrement la constitution du « Syndicat National des Scientifiques Hospitaliers », nous prenons aujourd’hui la liberté de vous transmettre les résultats d’un sondage national que notre syndicat professionnel vient d’effectuer auprès de nos collègues Docteurs en Sciences, contractuels de la Fonction Publique Hospitalière, sur leur vie professionnelle à l’hôpital. 

Ce sondage, met tout d’abord en évidence de grandes disparités – inter et intra CHU – en termes de recrutements, de reconnaissance du diplôme de Docteurs en Sciences, de plans de carrières et de traitements indiciaires de nos collègues. Les données que nous avons recueillies traduisent également un certain malaise partagé par la grande majorité des scientifiques sur l’ensemble du territoire national résultant principalement du manque de reconnaissance de nos diplômes, de notre travail et de notre positionnement réel au sein des CHU. Il apparaît en effet que la plupart des titulaires du Doctorat de Sciences (BAC+8) sont recrutés à des niveaux de rémunération très inférieurs à leur niveau d’étude et parfois identiques à ceux de scientifiques titulaires d’un BAC+5. 

Ce sondage a pour ambition de constituer, avec votre appui, le point de départ d’une réflexion nationale concertée quant à la réelle place et missions qu’occupent au sein de nos établissements de Santé les Docteurs en Sciences et à la réelle plus-value que ces derniers apportent dans le fonctionnement de nos Centres Hospitalo-Universitaires. 

Par ailleurs, nous souhaitons que la reconnaissance du grade universitaire de Docteur en Sciences ne soit pas restreinte aux Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) mais soit également élargie aux hôpitaux publics qui, dans le cas des CHU, remplissent des missions similaires à celles des EPST. 

Dans ce contexte, l’intégration au sein de la Fonction Publique Hospitalière des Docteurs en Sciences est alors envisageable de même que la constitution d’un corps de fonctionnaire scientifiques hospitaliers compatibles avec notre niveau d’étude et nos compétences. Nous demeurons à votre entière disposition pour engager avec vous, dans la perspective des échéances électorales qui s’ouvrent, une réflexion sur ce sujet. 

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de notre très haute considération. »